Alors que les indicateurs économiques se détériorent les uns après les autres, il est plus crucial que jamais de soutenir nos entreprises. Si les grandes entreprises annoncent des plans sociaux à répétition, les chiffres montrent que les PME, dans un silence relatif, subissent également de plein fouet le ralentissement économique.

Le risque est clair : dans les mois à venir, les PME, contraintes de cesser leur activité, pourraient constituer le plus grand plan social de France.

Dans ce contexte, il est urgent de mettre un terme à la surenchère fiscale. Chaque jour apporte son lot de nouvelles hausses : d’abord le versement mobilité, ensuite les frais de notaire. Comment imaginer que ces mesures puissent restaurer la confiance des acteurs économiques ? Ces derniers entrent progressivement, sans concertation ni déclaration officielle, dans une véritable « grève de l’investissement et du recrutement ».

La CPME appelle donc le gouvernement à abandonner son projet d’augmentation du coût du travail et à maintenir les allègements de charges actuels. Ignorer la dégradation de la situation économique serait une erreur incompréhensible !

Faut-il attendre que la situation atteigne un point critique pour comprendre que l’urgence n’est pas dans l’augmentation des prélèvements obligatoires, mais bien dans la réduction des dépenses publiques ? Alléger le poids de l’État ne signifie pas s’en prendre aux entreprises ou aux contribuables, mais repenser en profondeur l’action publique. C’est là que réside le véritable enjeu.